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Principales entreprises ayant participé au chantier
de restauration de l’Hospice d’Havré:
Architecte
Nathalie T’Kint cabinet INHA’RCHITECTS Lille
Aline Lecœur paysagiste cabinet Lecœur Lille
Entreprise RAMERY gros œuvre Lompret
Entreprise CAZEAUX ravalement de façade, taille de pierre
la chapelle d’Armentière
Entreprise VAN HENIS Menuiserie, charpente Tourcoing
Entreprise RUDANT peinture Tourcoing
Entreprise BROUARD vitraux Ronchin
TRAVAUX
PREVUS
L'architecte nommée en septembre 2002, madame Nathalie
T'Kint du cabinet Inha'rchitects fait réaliser les travaux
suivants, pour l'extérieur :
Le but de ces travaux est d'abord de dégager le bâtiment
de ses adjonctions du XIXème siècle afin de retrouver
le quadilatère avec un préau central flanqué
sur son angle Nord Ouest d'une chapelle.
Il
est prévu pour l'ensemble la reconstitution des façades
suite aux démolitions des bâtiments "parasites"
suivant la maquette de monsieur Alain PLATEAUX.
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Plus précisément
pour la chapelle :
- Dégagement de sa façade orientale en restituant
les éléments en pierre de taille : modénature,
encadrement des baies de l'ancienne porte principale, sans toutefois
nécessairement les rouvrir
- Restauration de sa façade Nord avec notamment une reprise
des baies superposées côté tribune
- Dégagement de son abside avec restitution de la baie axiale
selon les éléments en place après la destruction
du bâtiment de 1865 et, à défaut selon l'une
des baies latérales |
Chapelle côté
cour culturelle |
Les nouveaux vitraux et le cordon de pierre |
Démolitions (Mars 2004):
La sacristie située le long de la chapelle a été
démolie permettant de :
- s'apercevoir qu'un cordon de pierre devait courir le long du mur
sous les baies, miraculeusement un témoin était intact
permettant à l'entreprise Cazeaux de reconstituer ce cordon
de pierre
- s'apercevoir que les fenêtres descendaient plus bas que
ne le laissait présager la forme des vitraux, les "appuis
de fenêtres" ont été replacés à
la bonne place mais les vitraux fraîchement rénovés
du chœur n'ont pas été modifiés, par contre
ceux garnis de verre sans intérêt(d'après Luc
Benoît Brouard maître verrier) ont été
déposés et peut être les suivants seront-ils
retaillés aux nouvelles dimensions
- A l'intérieur, sous le sol existent des caveaux dont l'étude
archéologique a été différée,
aussi, un sol léger posé sur une feuille de polyéthylène
a été installé permettant de récupérer
le sol originel facilement
- Fermeture de la porte d'accès à la chapelle par
la cour et percement de deux ouvertures sous les bas reliefs sous
le réfectoire |
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Les vitraux de la Chapelle: |
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Vitrail
vu de l'extérieur |
Le
même vu de l'intérieur |
Détail
d'un vitrail |
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Dans
ce vitrail (photo de gauche), on peut y voir un miroir (sur la
partie gauche), reflétant le vitrail opposé dans
la chapelle (photo de droite) |
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Devant
l'importance des travaux de gros oeuvre, l'Association se propose de
réunir des fonds pour restaurer le retable, en particulier la
toile représentant l'Assomption de la Vierge et le tabernacle
réalisé en écailles de tortue et bronze doré.
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Le
parti pris des démolitions a été d'alléger
le site et d'obtenir une meilleure mise en valeur de la chapelle
et des bâtiments XVII et XVIIIème sans toutefois les
isoler complètement comme certains auraient souhaité:
les bâtiments XIXème font parti de l'histoire du lieu.
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Ont donc
été abattus :
- les
bâtiments accolés au pignon de la chapelle
- La jonction bâtiment début XIX afin de libérer
l'extrémité de la façade du réfectoire
et celle du bâtiment communautaire 1747 le chaînage
d'angle entre le bâtiment 1630 et 1747 a été
retrouvé, les parties abîmées ont été
restaurées par rapport aux témoins existants (photo
ci-contre (au fond l'arrière de l'immeuble des "Arcades"))
- Le bâtiment des cuisines a également été
supprimé rendant à cette partie de l'hospice ses
dimensions originelles |
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- Les bâtiments techniques au fond contre les garages des
arcades ont été supprimés, un enduit devrait
être apposé (gris à base de chaux si les fonds
financiers le permettent)
- Les bâtiments bas des bains ont été réduits
à leur soubassement (photo ci-contre) afin d'être transformés
en bassin (pour rappeler l'idée d'eau) les pierres de Soignies
ont été réutilisées : pour le bassin
du fond les appuis de fenêtre ont été disposés
en marche servant de support à une cascade douce l'ensemble
sera calme, pas de fontaines bruyantes, les trottoirs servent de
décoration du centre du bassin le plus proche, des bancs
sont prévus : soubassement de brique déjà en
place qui seront garnis de bois pour les assises.
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- Le bâtiment
fin XIX sur la rue de Tournai a fait l'objet d'un compromis entre
la ville qui voulait tout démolir et l'Architecte Des Bâtiments
de France qui le trouvait intéressant : on a "coupé"
la poire en deux" en conservant la moitié et le mur
de façade jusqu'au premier étage. Car l'ensemble du
site est clôt par un mur percé d'ouvertures munies
de grilles afin de garder des points de vue sur l'hospice qui sera
mis en lumière. |
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Une
toile tendue cache l'éventration du bâtiment |
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Au premier étage des bâtiments de 1630 et 1631, le
déshabillage des cloisons et des faux plafonds a permis
de découvrir, au niveau de certains couloirs des traces
de fenêtres reprenant les mêmes formes que les fenêtres
de la façade du réfectoire (photo ci-contre).
Bâtiments de 1630 et 1631 |
Au second
on retrouve sous la charpente un plafond en bois, en berceau constituant
un remarquable travail de charpentier.
Réfection de sa couverture avec le remplacement des éléments
de charpente fortement endommagés par des infiltrations d'eau
telle la sablière et les "coyaux". |
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Autre démolition
dans le patio:
(jardin interne du cloître, photo ci-contre)
l'escalier de secours, construit par les services hospitaliers, enfermé
dans une construction de brique : l'architecte du patrimoine, chargé
de la rénovation a voulu rendre à cet endroit son aspect
parallélépipédique, la façade ainsi dégagée
s'est révélée être très altérée
et sa reconstitution a été faite par rapport aux témoins
existants, mais discussion sur l'aspect final entre les briques anciennes
et celles qui viennent d'être posées. L'ABF souhaiterait
que l'ensemble des murs du patio soient enduits d'une "chamotte"
mélange de briques pilées, chaux, et eau. Mais d'autres
responsables ne sont pas choquées par l'aspect final.
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Aujourd'hui
l'ancien escalier de secours a été remplacé par
celui-ci:
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Dans le cloître, les culs de lampe ont fait l'objet d'un
travail tout particulier de sondage stratigraphique, réalisé
par Marie-Paule Barrat: cliquer
ici |
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A l'intérieur
le parti pris de l'architecte a été de conserver le maximum
et de ne pas abîmer: les luminaires sont accrochés par des
fils aux murs et non accrochés aux poutres, les poutres sont apparentes
au maximum.
Au premier étage il a été découvert lors de
la dépose de cloisons d'une fenêtre datant de 1631 avec ses
menuiseries, d'autres fenêtres plus étroites avec leurs menuiseries
et tympans ont été aussi dégagés et laissés
visibles. La plus large a ainsi servi de modèle à la confection
des châssis du réfectoire du rez de chaussée, dont
les verres ont été soufflés à la bouche et
les carreaux ont été légèrement bleutés
ou verdis enchâssés dans des plombs.
Les chassis du cloître et de l'étage ont été
conservés au maximum mais certains sont neufs confectionnés
le plus possible à l'identique mais répondant aux normes
de sécurité en particulier à ouverture automatique
en cas de désemfumage. Au niveau de la Montgolfière, des
doubles fenêtres ont été installées permettant
de conserver les chassis anciens mais d'assurer un confort thermique et
acoustique aux pièces adjacentes. Un travail remarquable a été
réalisé par le menuisier qui a pratiquement taillé
à partir de l’arbre les chassis du réfectoire dont
les sections sont particulièrement épaisses
La peinture des chassis est d'un gris foncé le plus semblable à
celui retrouvé au niveau des cheneaux. |
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Dans la salle d'exposition
rue Léon Salembien, au sol, des carreaux de grès et des
pierres noires de Tournai ont été remises au jour, le nouveau
sol fait de dalles sur chauffage au sol les contournent. Dans cette pièce,
après étude du soubassement de grès, des portes fenêtres
ont été installées à la place de fenêtres
et vice versa. |
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